Cela faisait quelques temps que Laurent me parlait d'aller aux Grandes Jorasses...
Ce mois de septembre était la période idéale pour réaliser ce projet.
C'est l'affluence des grands jours dans la façe nord mais nous nous retrouvons seuls dans le Linceul, le pied!!!
Après les goulottes de départ, c'est la grande pente en neige dure qui nous attend. Nous progressons corde tendu en mettant des broches régulièrement, seul moyen de progresser efficacement et en sécurité. Un peu de glace sur le haut et c'est une belle goulotte qui nous mène sur l'arête des hirondelles.
Pas de traces, il a pas mal neigé pendant la semaine et de grosses corniches sur l'arête, me font traverser vers le couloir qui conduit à la fin de l'arête de Tronchey.
14h, on est au sommet de la pointe Walker. Avec laurent après le Cervin et l'Eiger, c'est maintenant ce 3ème sommet mythique des Alpes que nous gravissons ensemble.
La descente des Jorasses est comme d'habitude bien longue, d'autant plus que la neige fraîche réchauffée, nous oblige à faire la trace et à progresser lentement. Les rochers Whymper, nous permettent de descendre à l'abri du sérac qui est bien menaçant cette année.
Ce n'est que tard dans la soirée que nous arrivons à Plampincieux, sous les brames des cerfs du val Ferret.
Alpes et Ailleurs
Nicolas BEZARD Guide de haute montagne
Mes activités de guide
lundi 13 octobre 2014
Façe nord du Cervin, voie Schmidt
Alors que c'est le rush aux Grandes Jorasses, nous décidons avec François d'aller gravir la façe nord du Cervin. Grand bien nous a pris, car après cet été bien humide, les conditions étaient excellentes...
Pas de traces et la façe pour nous seuls.
Sans être très difficile, la façe nord du Cervin reste une des plus grande façe nord des Alpes.
Une réalisation incroyable, avec le matériel de l'époque, par les frères Schmidt en 2 jours en 1931, venus de Munich à vélo...
Pas de traces et la façe pour nous seuls.
Sans être très difficile, la façe nord du Cervin reste une des plus grande façe nord des Alpes.
Une réalisation incroyable, avec le matériel de l'époque, par les frères Schmidt en 2 jours en 1931, venus de Munich à vélo...
dimanche 14 septembre 2014
Traversée des aiguilles du diable
Magnifique chevauchée sur ces belles aiguilles de granit.
De belles lumières de fin d'été et une rafale de 4000m à la clef pour Guy et Laurent.
Hormis pour l'isolée, l'escalade n'est pas trop dure et permet de grimper en grosse. Après un long couloir de neige, l'escalade des différentes pointes s'enchaîne, corne du diable, Chaubert, Médiane, Carmen...
Guy, perd un crampon, du coup nous décidons de ne pas grimper l'isolée afin de garder un peu de marge, la progression pouvant être délicate en "mono crampons". Finalement, cela fonctionne, et au sommet du Tacul, nous allégeons un parapentiste, qui nous prête un crampon, lui redescendant par les airs!
Merci à Guy et Laurent
De belles lumières de fin d'été et une rafale de 4000m à la clef pour Guy et Laurent.
Hormis pour l'isolée, l'escalade n'est pas trop dure et permet de grimper en grosse. Après un long couloir de neige, l'escalade des différentes pointes s'enchaîne, corne du diable, Chaubert, Médiane, Carmen...
Guy, perd un crampon, du coup nous décidons de ne pas grimper l'isolée afin de garder un peu de marge, la progression pouvant être délicate en "mono crampons". Finalement, cela fonctionne, et au sommet du Tacul, nous allégeons un parapentiste, qui nous prête un crampon, lui redescendant par les airs!
Merci à Guy et Laurent
samedi 4 janvier 2014
dimanche 13 octobre 2013
Eperon Frendo, façe nord de l'aiguille du midi
C'etait peut etre la derniere course version été. Aprés etre aller dormir au top confort refuge du plan, nous sommes partis tot dans la nuit pour aller gravir ce bel éperon que l'on a régulierement l'occasion de voir quand on prend le téléphérique de l'aiguille du midi.
C'est une grande classique du massif et pour cause: 1200m d'éperon, des longueurs d'escalade, du mixte, une magnifique arete de neige et meme en sortie des longueurs en glace de type goulotte.
Le frendo etait assez enneigé et nous avons gardés les crampons au pied toute la course, ce qui corse un peu la difficulté dans les passages d'escalade...
Partis du refuge vers 3h du matin nous etions au sommet vers 13h30. Une courte remontée a l'aiguille sous quelques flocons et c'est la descente en benne qui nous attend... meme pas mal aux genoux!!
Merci a Christophe et Nobil
Voir les belles photos de Christophe sur instants-magiques
samedi 5 octobre 2013
Eiger, arête Mittelegi
Les belles conditions d'automne s'installent et c'est l'occasion d'aller faire un tour en Oberland pour aller visiter l'arête est de l'Eiger, appelé aussi arête Mittelegi.
A la sortie Eissmer,depuis le train de la jungfrau qui traverse l'Eiger, on descend dans une galerie au cœur de la montagne qui débouche sur le glacier.
Deux longueurs d'escalade nous permettent de pendre pied sur des gradins qui nous conduisent a la Mittelegi hutte.
Guy devant la Mittelegi hutte et derrière lui l'arête qui nous attend.
La journée s'annonce belle, nous avons décidés de gravir directement l'arête sans dormir à la cabane. Ce soir nous passerons la nuit à la Monchjoch hutte.
Quelques cordes facilitent le passage, ici sur le versant nord de l'Eiger.
L'arête sommitale
Vue de l'Eiger et de l'arrête Mittelegi à droite, depuis l'arête Sud que nous empruntons comme voie de descente.
Grimpeurs sur l'arete sud
mercredi 10 juillet 2013
Aiguille Verte, couloir Whymper
Excellentes conditions pour cette ascension du couloir Whymper à l'aiguille Verte.
C'etait dans les projets de Jean Luc que d'aller fouler le sommet exigu de cette belle montagne, c'est chose faite, un lever aux aurores ( minuit) puis 2 heures de marche pour arriver a la rimaye et c'est l'ascension du couloir qui débute. Corde tendu à 2, 3 metres nous progressons régulierement jusqu'au col de la grande rocheuse. Les conditions sont excellentes et nous parcourons l'arete terminale aux lueurs du soleil levant. Les premieres cordées ont entamées la descente, nous sommes seuls au sommet et c'est toujours un moment emouvant que de conduire un compagnon sur ce beau sommet.C'etait la 6eme fois que je guidais un client sur cette montagne et l'emotion est toujours la meme...
La descente s'effectue en rappel et sans encombre, avec 2*60 m les rappels s'enchainent et nous doublons meme des cordées qui galerent un peu avec de la dynema et autre systeme laborieux...
L'objectif est atteint , le dernier rappel nous dépose tranquillement au pied du couloir quand celui çi commence a passer au soleil et nous pouvons envisager sereinement le retour au refuge du couvercle pour une pause et un coca bien mérité. Puis c'est la descente des échelles, la mer de glace, le montenvers et pour Jean Luc la voiture jusqu'au Mans, quelle santé!!
Merci Jean luc et à l'année prochaine pour une nouvelle belle montagne des alpes!
L'arete terminale depuis le col de la Grande Rocheuse
Au sommet de la Verte
L'objectif est atteint , le dernier rappel nous dépose tranquillement au pied du couloir quand celui çi commence a passer au soleil et nous pouvons envisager sereinement le retour au refuge du couvercle pour une pause et un coca bien mérité. Puis c'est la descente des échelles, la mer de glace, le montenvers et pour Jean Luc la voiture jusqu'au Mans, quelle santé!!
Sur le glacier de Talefere, retour au refuge du couvercle
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